Débutées mardi 23 juillet 2024 à Kinshasa, les assises de la Revue Annuelle de l’Enseignement des Sciences de la Santé pour l’année scolaire 2023-2024 se sont clôturées ce jeudi 25 juillet 2024 à Kinshasa.
Cet événement s’est déroulé devant une assemblée diversifiée regroupant les représentants des 26 provinces que compte la République Démocratique du Congo.
Ayant participé durant trois jours successifs à cette activité de grande importance dans le domaine de la santé, le président de l’Association Nationale des Parents d’Élèves et Étudiants du Congo (ANAPECO), David Diatezua Mpongi nous a accordé une interview au cours de laquelle, il a fait mention des éléments essentiels de ces assises.
Qu’est-ce qui a été fait au cours de ces assises durant 3 jours ?
Bien que je ne sois pas mieux placé pour parler de l’organisation technique de l’activité, mais je vais vous dire en résumé.
Chaque année, la direction de l’enseignement des sciences de la santé s’auto-évalue pour tout ce qu’ils ont fait durant l’année, avec en apothéose, les évaluations de fin d’année.
Alors, c’est ce même exercice qui a été fait.
Ils commencent d’abord par relever ce qu’ils ont fait de positif, ce qu’ils ont fait de négatif et à la fin, ils font des recommandations pour corriger afin qu’ils puissent commencer la nouvelle année scolaire sur un nouveau tonus.
Et nous en tant que partenaires, nous venons les accompagner pour constater ce qu’ils ont relevé et donner notre point de vue aussi.
C’est ainsi que nous avons cheminé ensemble et nous avons clôturé aujourd’hui.
Parmi les recommandations, il a été question de l’élaboration d’un plan stratégique, pensez-vous qu’à terme ça peut se définir comme sous-secteur de la santé ?
Non. Ce n’est pas le plan stratégique qui va le définir comme sous-secteur, ils sont déjà sous-secteur de l’enseignement.
Ils organisent déjà les écoles des sciences de santé, les ITM et ISTM, mais le plan stratégique c’est pour recadrer leur façon de faire pour plus de performances.
Qu’avez-vous suggéré en tant que partenaires ?
Nous avons exprimé notre satisfaction, parcequ’au moins dans le secteur de l’éducation, au niveau des humanités, voilà au moins, euh ! un sous-secteur qui nous donne la pleine satisfaction, nous parents.
Les enfants viennent, euh ! Pratiquement avec un enseignement de base seulement, mais ici, au sortir de l’école, quand ils sont diplômés, ils ont un métier.
Donc, ce n’est pas de l’à-peu-près, ils ont un métier, ils sont des infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens…
Et donc, ils ont tout, même les accoucheuses, des techniciens d’assainissement.
C’est vraiment un métier en mains.
C’est ça notre grande satisfaction.
Cet événement qui s’est étalé sur trois jours dans la commune de Kasa-Vubu, avait pour objectif de rassembler les acteurs clés du domaine de la santé, pour échanger sur les pratiques pédagogiques, évaluer les avancées de l’enseignement des sciences de la santé et formuler des recommandations pertinentes visant à améliorer la qualité de l’éducation dans ce secteur crucial.
Rappelons que la Revue annuelle des sciences de la santé a permis aux participants d’aborder des questions essentielles concernant la formation des professionnels de la santé et d’explorer les défis rencontrés dans l’implémentation des programmes éducatifs.
Propos recueillis par Joseph Tshibanda